Les transports :
Ada 13 sur toute la ligne

Panneau d’exposition | Les transports : un engagement permanent aux côtés des usagers de la rue et des transports publics

Ada 13 sur toute la ligne !

Dès la naissance d’Ada 13 en 1964, à une époque où la notion de « progrès dans les transports » est synonyme du « tout-automobile », l’association défend des modes de transports doux ainsi que l’accessibilité de la ville à tous ses usagers. Positions à contre-courant et combats d’avant-garde, l’asso­ciation use de tous les moyens à sa disposition pour faire entendre son point de vue et faire bouger les opinions : enquêtes, souvent avec les moyens du bord, manifestations publiques, lettres aux candidats, etc.
Ces idées ont fait depuis leur chemin, et les notions d’écomobilité ou de mobilité durable ont trouvé leur place pour un développement urbain « soutenable ».
Ada 13 s’est toujours montrée attentive à ce que tous les quartiers de l’arrondissement soient bien desservis par les transports en commun, même les plus excentrés. Elle s’est également préoccupée des conséquences des grandes opérations d’aménagement. Celles-ci s’accompagnent d’une arrivée massive de populations nouvelles (habitants et actifs).
Cet enjeu, déjà vif au moment des rénovations, est encore d’actualité pour la ZAC Paris-Rive gauche.


Inventaire non exhaustif des prises de position et des actions d’Ada 13

Une force de proposition sur les projets de planification des déplacements
De juin à novembre 1976 : la Commission transports Ada 13 s’autosaisit de toutes les questions relatives aux déplacements et affirme la priorité des transports publics.
Juin 1980 : les états généraux de la circulation.
Ada 13 prend une part active aux commissions : déplacements des personnes à mobilité réduite ; piétons et circulation ; vélos et circulation.
De septembre 2005 à mars 2007 : le Plan de déplacement de Paris (PDP)
À nouveau, Ada 13 privilégie la réflexion collective et témoigne de son souci de se placer au niveau de l’usager.
Elle organise en janvier 2007 un forum structuré autour de trois ateliers : piétons et cyclistes ; déplacements automobiles et deux-roues ; transports en commun.
Les propositions abordent les questions de l’aménagement des in­frastructures, des équipements, de l’accessibilité, des dessertes, de la tarification, etc., selon une vision multimodale des déplacements.

Les infrastructures récemment modernisées, réalisées ou en projet

infrastructures récemment modernisées, réalisées ou en projet

Des actions en faveur du piéton et du cycliste
Mars 1984 : Rallye pédestre.
Juillet 1989 : L’opération « Rue libre ».
Septembre 1996 : Le Guide du promeneur.
De 2003 à nos jour : Les balades urbaines.

Études, enquêtes et publications
Février 1977  : Ada 13 réalise une enquête, Les transports en commun et l’aménagement de l’espace public dans le treizième, à l’intention du directeur général de la RATP et de la direction circulation et transports de la préfecture de Paris.
2002 et 2003 : l’association publie trois brochures en forme de propositions, Reverdir les quartiers du treizième. Les Berges de la Seine. Le tramway arrive sur les Maréchaux.

Et la Petite Ceinture ?
Laissée à l’abandon depuis 1993 par Réseau ferré de France, son propriétaire, elle est l’objet de toutes les attentions, mais les visions divergent quant à son devenir, tout particulièrement dans le 13e. Trame verte pour la Ville de Paris, remise en service voyageurs pour l’Association de sauvegarde (ASPCRF), possible raccordement à un hypothétique tramfret : les idées se bousculent, l’attente s’éternise.


Le panneau d’exposition Les transports : un engagement permanent aux côtés des usagers de la rue et des transports publics est disponible au téléchargement au format PDF.


Au sommaire de l’exposition “Une histoire parisienne de la démocratie participative…


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En bordure du treizième : ça bouge !

La petite ceintureLe tramway T3 qui en périphérie du 13e cheminait vers l’Ouest, vite et bien, est depuis décembre 2012 prolongé vers l’Est et le Nord de Paris. Bien sûr, il y a rupture de charge à la Porte de Vincennes ce qui implique un changement de voiture et n’est pas très commode. Néanmoins, c’est un  progrès en termes de flux de voyageurs transportés, de rapidité des déplacements, de réduction de la pollution.

Le devenir de la Petite Ceinture encerclant Paris est aussi en débat, dans le cadre d’une concertation avec les élus et les habitants concernés. Cette voie est depuis longtemps désaffectée et seule subsiste une partie des 32 km du parcours initial. A l’Ouest, une portion est notamment utilisée pour la circulation du RER C. La convention entre RFF et la Ville de Paris, signée en 2006, prévoyait une réutilisation possible de ce circuit, surtout sous forme de promenades, mais seulement à titre provisoire pour en préserver le caractère ferroviaire. L’Atelier Parisien d’urbanisme (APUR) a procédé à une étude prospective qui propose une reconversion partielle de la Petite Ceinture : le RER C serait maintenu à l’Ouest, un tramway circulerait sur le tronçon Est, entre la gare Evangile et la Porte Dorée, en passant par les Buttes Chaumont et le Père Lachaise. Au Sud, serait installée une promenade pérenne.

La convention de 2006 étant arrivée à terme en 2012, les propositions de l’APUR de diviser le parcours en trois tronçons sont examinées et RFF envisage de céder certaines sections à la Ville. Dans le 13e arrondissement, la fonction ferroviaire de la Petite Ceinture serait abandonnée au profit du verdissement et les rails seraient supprimés. C’est l’utilisation à donner à ces terrains qui fait l’objet de la concertation : espaces verts, animation, loisirs, culture, art, sports et vie associative… L’imagination est au rendez-vous !

La reconversion de la Petite ceinture est contestée par ceux qui veulent préserver la vocation de cette ligne et la remettre en service. Cela permettrait de désengorger les transports en commun, en réutilisant une infrastructure déjà en place et en économisant l’énergie. Il est aussi à craindre aussi que la spéculation immobilière ne s’empare de cette opportunité.

D’autres, parmi lesquels figure l’association ADA 13, jugent par contre peu réaliste une remise en service de l’exploitation ferroviaire puisque le parcours est morcelé. Ils préconisent un aménagement végétal du site, sur le modèle de la coulée verte du 12e arrondissement, qui pour le 13e,irait de l’ancienne gare Rungis à celle de Masséna. La constructibilité  serait limitée et on  pourrait y installer des pistes cyclables, des parcours de promenade, des aires de jeu, des jardins familiaux… Cette réutilisation pourrait se faire en partenariat avec les habitants et les associations locales.