Un groupe de travail de la concertation s’est réuni le 20 mars 2013 avec notamment pour objectif de faire le point sur les réflexions autour de la halle Freyssinet.
La halle (300 m de long, 25 000 m² au sol), occupée d’abord par la Sernam, est louée actuellement par la SNCF à la société Jaulain qui organise des évènements. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La SNCF souhaite la vendre. Une convention de partenariat avec la ville de Paris, en cours jusqu’en novembre 2013, l’oblige à la vendre en priorité à cette dernière. La ville jusqu’ici n’a pas manifesté son intention de l’acheter mais elle pourrait donner suite à une demande de l’État.
En effet, la ministre déléguée à l’économie numérique s’intéresse à cet édifice pour y installer un grand quartier numérique pouvant accueillir un millier de start up ainsi que des services et équipements à usage mutualisé.
Les représentants des associations et des conseils de quartier ont signalé leur intérêt pour une telle utilisation. Une étude sur le développement des activités de production et de création sur Paris Rive Gauche, menée en 2011-2012 par l’institut d’aménagement et d’urbanisme de l’Ile de France et le GRECAM, a montré la difficulté à atteindre les objectifs de 100 000 m² d’activités de ce type dans la ZAC et la nécessité d’une politique très ambitieuse tirant parti de toutes les opportunités pour s’en approcher. La Halle Freyssinet et les activités numériques faisaient partie des opportunités repérées.
Les membres de la concertation ont également rappelé leurs demandes concernant l’insertion urbaine de l’équipement qui s’installera dans la halle :
● Assurer la connexion entre ancien et nouveau 13e par des passages traversant la halle et par un traitement approprié des différences de niveau entre la rue du Chevaleret, la halle et la dalle.
● Dégager la dalle : par un aménagement de ses abords
● Prévoir la desserte massive de la halle : quelle que soit la destination future de la halle, il faut prévoir un regain d’animation par rapport au vide actuel, ce qui suppose une circulation accrue. L’insuffisance des moyens de desserte actuels est déjà patente à l’occasion des événements ponctuels organisés par la société Jaulin : mauvaise visibilité de la halle, forte circulation sur le boulevard Vincent-Auriol, places de parking insuffisantes, entrée unique et sous-dimensionnée.