Concertation Masséna-Brunesseau

Groupe de concertation Masséna-Brunesseau
(Réunion du 3 juin 2008)

Il s’agissait de définir les grandes lignes du schéma viaire du secteur, en prenant en compte les transports en commun, les pistes cyclables, le sens des circulations et, encore plus ambitieux, le réaménagement de l’échangeur.
Exercice difficile dans la mesure où le nouveau quartier qui va naître ici dans les prochaines années doit s’insérer entre Ivry et Paris-Rive gauche (PRG) déjà aménagé. Il faut aussi tenir compte de plusieurs paramètres : nécessité de développer des transports en site propre, des circulations douces et réfléchir sur le paysage urbain du futur, l’actuel étant particulièrement ingrat.
Il est, d’ores et déjà, acquis que les ciments Calcia et le PC de surveillance du périphérique devront être déplacés et qu’un immeuble sera préservé en bordure des rues Brunesseau et Berlier. La plupart des terrains sont SNCF, RFF ou de l’État ou de la Ville. Dynamisé par le prolongement du métro, Le boulevard Masséna deviendra un véritable boulevard urbain.
Une liaison de transport en commun avec Ivry devra également être prévue, sans doute par le prolongement du 62, plutôt que du 89. Quant au 325, il ne passerait plus sur les quais mais irriguerait le nouveau quartier, avant d’atteindre Ivry. Les bretelles seront modifiées pour gagner de l’espace. Le prolongement de la ligne 10 est toujours envisagé mais la RATP n’y est pas favorable, dans la mesure où en accord avec le Stif, les liaisons en banlieue sont prioritaires. L’obstacle pourrait être contourné si elle pénétrait largement dans le Val-de-Marne.
La piste cyclable des quais sera poursuivie, par creusement d’un tunnel sous le boulevard Masséna. Une navette devrait relier les différentes stations du treizième : Bibliothèque, Quai de la Gare, Austerlitz, future ligne 10 prolongée et le tramway. Plusieurs hypothèses ont été émises : tramway, bus (ligne actuelle ou ligne spécifique), voire tapis roulant ou même technique plus avant-gardistes.
J’ai signalé que l’Ada 13 se félicitait de ces orientations et tout particulièrement des liaisons rapides et directes avec notre voisine Ivry (présente à la réunion). Toutefois, évitons d’évoquer des solutions futuristes, certes exaltantes, mais totalement irréalistes. J’ai émis quelques réserves sur l’abandon du couloir d’autobus du quai si le 325 n’y passe plus, en mettant en garde sur le fait qu’une file de voiture supplémentaire sur une voie déjà très fréquentée, serait inacceptable. Il m’a été répondu qu’un rééquilibrage des quais ne se ferait pas forcément en faveur de l’automobile. À suivre…
En conclusion, une réunion plus qu’intéressante, même si deux inconnues de taille demeurent : l’implantation du TGI à cet endroit et la question des hauteurs d’immeubles (tours ou non). Il serait temps que nos décideurs aient le courage de ne plus temporiser.

Michel Roussel

Un local au cœur de la vie d’Ada 13

Ada 13, c’est le nom de notre association, présente et active dans le treizième depuis plus de quarante ans, qui rassemble des adhérents et des militants qui ont envie d’être acteurs de la vie de leur quartier.

C’est aussi, depuis 2007, un lieu avec pignon sur rue, au 5 avenue de la Sœur-Rosalie, juste en marge de la place d’Italie, où bat le cœur de notre arrondissement. On s’y réunit, on s’y rencontre, on échange, on apprend. Notre amie, Martine, accueille avec chaleur tous ceux qui s’y arrêtent, informe, oriente, questionne. Elle a notamment entrepris une enquête auprès des membres d’Ada 13, pour mieux les connaître et les situer. L’objectif est de mieux cerner leurs attentes, de mettre en valeur ce que chacun peut apporter par son expérience personnelle ou professionnelle, par son appartenance à d’autres associations, aux conseils de quartier ou aux instances de concertation, de développer des réseaux. S’entourer de personnes ressources ne peut qu’accroître la richesse de notre réflexion et de notre action.
À côté de ces contacts vivants et conviviaux, le local est aussi un lieu de consultation et de diffusion de la documentation. On y trouve la collection, presque complète, de la revue ABC 13, les brochures publiées par l’association, des bibliographies, des dossiers documentaires, des archives. On peut avoir accès à Internet, donc à notre site et à notre blog. On peut aussi s’y faire conseiller dans la recherche d’informations sur le treizième.
Écrivez-nous (ada13@ada13.com ou sur le blog). Venez sur notre site, venez nous voir au local (permanence le mardi, de 10 h 30 à 12 h), faites-nous des suggestions.

Brigitte Einhorn