Impressions de Bruneseau nord

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Nous partons de la maison des projets de la Semapa, quai Panhard et Levassor et passons sous le pont national. Sur le quai d’Ivry, une station de service, des cimenteries, des entrepôts de matériaux bouchent la vue sur la Seine ; des camions bruyants s’activent. Un grand escalier descend du boulevard Jean Simon qui a été civilisé. Il annonce les immeubles d’habitation à venir jusqu’à la rue Jean-Baptiste Berlier et les premiers contreforts du périphérique : un immeuble en bois de logements privés, un immeuble de logements locatifs intermédiaires et deux résidences étudiantes.

De l’autre côté de la rue Berlier, nous entrons dans la zone de l’appel à projets. Toujours beaucoup de bruit. Vraiment peu d’espace entre la rue Berlier et les bretelles du périphérique. Mais l’immeuble à construire là protégera peut-être les logements et leur petit jardin des nuisances du périphérique.

Nous passons sous le périphérique. Du bruit toujours et des camions. On ne peut pas se parler sans élever la voix. Nous longeons une parcelle qui devra être aménagée en gardant les bâtiments existants : un immeuble des années 50 à l’architecture brutale et bien dessinée regardant vers la Seine et une résidence étudiante le long de la rue Bruneseau. Il ne reste plus grand-chose pour mettre les m² à programmer.

Il n’est pas possible de s’approcher du reste de la zone de l’appel à projets entre les bretelles du périphérique en construction et la rue Jean-Baptiste Berlier également en construction. Nous partons donc explorer l’environnement immédiat, la zone d’activités économiques d’Ivry par la rue François Mitterrand. Nous ne trouvons que des entrées de parkings pour Leroy Merlin, Baktor (qui arrête ses activités), un garage, de grands entrepôts de marchandises, le Syctom et de nombreux gros camions manœuvrent pour y entrer ou en sortir. Personne sur les trottoirs. Difficile de traverser la rue.

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Nous empruntons la rue Victor Hugo jusqu’au pont sur les voies ferrées. Belle vue sur les constructions industrielles et les haubans du périphériques mais l’autre rive nous paraît trop loin pour que nous franchisions les voies.

En reprenant la rue François Mitterrand de l’autre côté de la rue Victor Hugo nous rencontrons des piétons sur les trottoirs bordés maintenant d’habitations dont deux immeubles en construction pour loger les auto-entrepreneurs de la station F (halle Freyssinet). C’est l’heure de la sortie des écoles. Rue Jules Vanzuppe, nous longeons le centre commercial Grand Ciel. Nous continuons jusqu’au quai Marcel Boyer. Celui-ci a été civilisé : élargissement de la voie, terreplein central, requalification des bâtiments des activités sur la Seine qui laissent deviner le fleuve, limitation de la vitesse.

Nous remontons par la rue Bruneseau, constatons le démarrage des travaux sur la parcelle des tours Duo. Nous nous arrêtons rue J.A. de Baïf face à la percée sous la petite ceinture d’un premier tunnel duquel nous voyons le boulevard Jean Simon sous lequel un deuxième tunnel devra être creusé et nous pouvons imaginer qu’au-delà, ce seront le périphérique et ses bretelles qui seront percés de tunnels. L’allée Paris Ivry, la grande rue commerçante de Bruneseau nord, les empruntera tous et conduira à la zone d’activités économiques d’Ivry. Et alors la ZAC Paris Rive Gauche sera terminée.

Pourquoi détruire une zone de grande activité qui semble avoir sa raison d’être au bord du périphérique et de la Seine, en liaison avec Ivry ? Pourquoi ne pas la renforcer et en même temps, comme à Ivry, l’apaiser ?

Françoise Samain

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À la découverte du secteur Bruneseau Nord

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La maquette, exposée par la Semapa dans ses nouveaux locaux de la Maison des projets, apporte un plus par rapport aux plans, en donnant les volumes, en insérant le territoire de l’opération PRG dans son contexte, en mettant en évidence les infrastructures de transport et les liens avec le centre de Paris, avec le 12e, avec Ivry. Cependant, rien ne vaut une visite sur place  qui nous plonge en direct dans le contexte.

Côté Paris, on voit des ouvriers de chantier,  mais ni habitants ni promeneurs. Seuls d’énormes camions manœuvrent et les voitures circulant sur le quai donnent l’impression de vouloir s’éloigner au plus vite. On comprend pourquoi on n’a pas envie de venir dans ces lieux ingrats. On remarque  immédiatement que le site est enserré par la Seine, le périphérique et les rails de chemin de fer. Cette localisation explique qu’on trouve ici essentiellement des activités de logistique, indispensables, mais peu attirantes. On se demande comment implanter logements, commerces et équipements sur de telles parcelles, exposées au bruit et à la pollution. On  nous dit que les quatre tours prévues feront écran mais cette protection sera-t-elle suffisante ? Si le terrain prévu pour les tours Duo est conséquent, on se demande aussi comment on pourra caser  les autres tours sur des parcelles aussi exigües. Les conditions d’installation d’un nouveau quartier de ville ne semblent pas réunies.

Côté Ivry, c’est aussi un secteur d’activités avec des entrepôts, des magasins comme Truffaut et Leroy-Merlin, Baktor, les cinémas Pathé, l’hypermarché carrefour, le Syctom désormais bordé par les ciments Calcia. Ici aussi, les piétons ne sont pas très nombreux  car les clients des commerces locaux, les spectateurs des cinémas, ne viennent qu’occasionnellement, et en voiture pour la plupart. Si on pénètre un peu plus dans Ivry, on finit par trouver des logements mais ni commerces ni équipements de proximité. Il y a bien l’immeuble Niel, destiné à loger les usagers de la station F, mais on peut craindre que ceux-ci ne soient pas incités à s’insérer dans un quartier peu attractif. Ils voudront probablement rejoindre au plus vite le quartier Chevaleret, et  ce sera surtout en deux-roues car la desserte par les transports en commun est insuffisante : on est loin des bus et des métros et  le tramway, plus proche, ne propose pas un trajet qui leur permette d’aller au travail.

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Il est prévu d’améliorer les liens entre le sud 13e et sa banlieue, par le percement de l’allée Paris-Ivry. L’idée est séduisante mais qu’en sera-t-il réellement ? Le parcours devant se faire en passant sous le boulevard Jean Simon, puis sous les bretelles et les voies du périphérique, il est indispensable d’assurer une insonorisation et une sécurité  efficaces. Pour que ça marche, il faut que les gens aient envie d’y aller pour circuler mais aussi pour s’attarder. Il ne semble pas judicieux d’installer les commerces traditionnels (habillement, parfumerie) que l’on trouve à proximité, à Plein Ciel, ou à Bercy. On pourrait prévoir un marché, des jeux et activités pour les enfants et les jeunes, des lieux de loisir et de culture, des bistrots sympathiques… Au départ de l’allée, côté Paris, on est en plein en territoire étudiant à côté de l’École d’architecture,  à proximité de l’université Paris-Diderot et pas trop loin de l’Inalco-Bulac. On a un moment surnommé cette nouvelle voie « l’allée des étudiants » et cela pourrait inspirer le choix des activités à y installer. Pour que le lien soit efficace, il faudrait aussi que le débouché côté Ivry donne envie d’y aller voir et qu’il contribue à désenclaver le secteur Bruneseau.

Brigitte Einhorn

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Concertation PRG : projet d’aménagement de la halle Freyssinet

Défilé de mode à la Halle Freyssinet

Un “événement” organisé à la Halle Freyssinet

Un groupe de travail de la concertation s’est réuni le 20 mars 2013 avec notamment pour objectif de faire le point sur les réflexions autour de la halle Freyssinet.

La halle (300 m de long, 25 000 m² au sol), occupée d’abord par la Sernam, est louée actuellement par la SNCF à la société Jaulain qui organise des évènements. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La SNCF souhaite la vendre. Une convention de partenariat avec la ville de Paris, en cours jusqu’en novembre 2013, l’oblige à la vendre en priorité à cette dernière. La ville jusqu’ici n’a pas manifesté son intention de l’acheter mais elle pourrait donner suite à une demande de l’État.

En effet, la ministre déléguée à l’économie numérique s’intéresse à cet édifice pour y installer un grand quartier numérique pouvant accueillir un millier de start up ainsi que des services et équipements à usage mutualisé.

Les représentants des associations et des conseils de quartier ont signalé leur intérêt pour une telle utilisation. Une étude sur le développement des activités de production et de création sur Paris Rive Gauche, menée en 2011-2012 par l’institut d’aménagement et d’urbanisme de l’Ile de France et le GRECAM, a montré la difficulté à atteindre les objectifs de 100 000 m² d’activités de ce type dans la ZAC et la nécessité d’une politique très ambitieuse tirant parti de toutes les opportunités pour s’en approcher. La Halle Freyssinet et les activités numériques faisaient partie des opportunités repérées.

Les membres de la concertation ont également rappelé leurs demandes concernant l’insertion urbaine de l’équipement qui s’installera dans la halle :

Assurer la connexion entre ancien et nouveau 13e par des passages traversant la halle et par un traitement approprié des différences de niveau entre la rue du Chevaleret, la halle et la dalle.

● Dégager  la dalle : par un aménagement de ses abords

● Prévoir la desserte massive de la halle : quelle que soit la destination future de la halle, il faut prévoir un regain d’animation par rapport au vide actuel, ce qui suppose une circulation accrue. L’insuffisance des moyens de desserte actuels est déjà patente à l’occasion des événements ponctuels organisés par la société Jaulin : mauvaise visibilité de la halle, forte circulation sur le boulevard Vincent-Auriol, places de parking insuffisantes, entrée unique et sous-dimensionnée.

L’université Paris-Diderot à la fête le 12 juin 2010 : les Grands Moulins de Paris et leur histoire

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La fête organisée le 10 juin 2010 par l’université Paris-Diderot s’intitulait Tous les Moulins du Monde, en lien avec le passé de ce quartier qui a eu si longtemps une vocation industrielle et reste fortement marqué dans la mémoire ouvrière. Rappelons que l’université s’est installée en 2007 dans les bâtiments des Grands Moulins de Paris, construits entre 1917 et 1924 sur les plans de l’architecte Geoges Wybo et qui ont été magnifiquement restaurés par Rudy Riciotti. Cet hommage à l’histoire des lieux se voulait le lien entre appétits de pain et de savoir. Plus particulièrement, la journée était consacrée à Ernest Vilgrain, fondateur des Grands Moulins qui ont fonctionné jusqu’au milieu des années 90. Un amphithéâtre portera désormais son nom. Son rôle a été évoqué dans les documentaires projetés à cette occasion : un film de 1999 d’Alexandre Virton et trois de 2010 d’Alain Monclin. Nous y avons découvert le portrait de cet industriel et l’interview de son descendant Jean-Louis Vilgrain, les témoignages de dirigeants de l’usine et, par les photos et documents d’archives, les hommes au labeur et leurs machines. Nous y retrouvons aussi des chercheurs qui s’intéressent à l’histoire industrielle du quartier : Jean-Pierre Vallat, professeur à Paris Diderot et directeur du laboratoire Phéacie, Nicolas Walton qui a travaillé sur les Grands Moulins et Nathalie Méraud qui nous parle du patrimoine parisien.

Une visite de la Bibliothèque Centrale était proposée : située dans les locaux des grands Moulins qui bordent la Seine, elle a conservé des souvenirs de l’ancienne vocation des lieux : murs bruts, machines industrielles. Elle rassemble les fonds jusque là dispersés des différentes composantes de l’université auparavant dispersés. On y trouve donc 200 000 ouvrages, 16 000 revues électroniques, des films qui concernent aussi bien les sciences que la littérature, les langues, l’histoire, la géographie, la sociologie, la psychologie… Nouvellement constituée, cette bibliothèque très accueillante n’a pas de documents patrimoniaux mais offre un vaste panorama de ressources qui peuvent satisfaire l’appétit de connaissances des étudiants, de leurs enseignants mais aussi des habitants du 13e. Il faut payer 30 € pour emprunter mais la consultation est en libre accès (59 quai Panhard et Levassor, 01 57 27 66 00 ou sur son site web).
L’université Paris-Diderot n’est donc pas refermée sur elle-même mais elle applique le principe de lieu ouvert qui a présidé à son aménagement à Paris-Rive gauche.

Il faut cultiver notre jardin ! (ou nos jardins du treizième)

Le jardin, intégré dans le projet de C. de Portzamparc d’aménagement du quartier des Grands Moulins, est devenu officiellement, le 1er octobre 2009, jardin de l’Abbé Pierre. En réalité, il s’agit de trois parcelles qui se déroulent depuis la rue M.A.-Lagroua-Weill-Hallé jusqu’à la Seine en contrebas. L’agencement en pente douce est harmonieux, souligné par la passerelle qui permet une traversée rapide aux piétons et cyclistes. L’eau de pluie, récupérée et canalisée, ruisselle et gazouille joyeusement à travers des rigoles et le long du « mur des pluies ». L’aménagement est soigné, la végétation est diversifiée et pas trop policée. C’est un espace de liberté mais pédagogique car on ne peut pas y ignorer le nom des plantations qu’on rencontre.

L’idée de dédier ce jardin à l’Abbé Pierre est inspirée par la vocation « solidaire » traditionnelle du 13e arrondissement, attestée par l’importance des infrastructures d’hébergement pour les publics en difficulté (sans abri, migrants) et par la forte proportion de logements sociaux qu’on y trouve. L’implantation des jardins sur ce qui a été l’emplacement des campements de sans-abri, au voisinage du chantier de la BnF, illustre une volonté d’accueil pour tous, en hommage à l’attention portée par l’Abbé à chaque humain.

En cette rentrée d’automne, ce lieu est agréable, convivial, attirant les voisins riverains, habitants, salariés ou étudiants. Chacun doit s’y sentir chez lui et, en particulier, l’idée de prévoir un espace pour adolescents est sympathique. On pense qu’est en train de naître un lien entre ancien et nouveau 13e, entre est et ouest, entre nouveaux venus de Paris Rive Gauche et habitants anciennement installés dans les environs de la rue de Patay.

Néanmoins quelques questions se posent :
– Selon quelle procédure ces jardins ont-ils été prévus ? Les partenaires concernés (représentants des habitants, des entreprises, de l’Université) ont-ils été consultés ? Qu’en est-il pour ce qui va suivre ?
– La liberté voulue implique la nécessité d’éviter les débordements sur la rue et entre jardin public et jardin sauvage. Tout cela a un coût financier à prendre en compte.
– Comment se fera l’évolution ? Le développement de la végétation donnera un aspect probablement différent de ce qu’on voit aujourd’hui. La gestion des fréquentations permettra-t-elle d’entretenir efficacement les infrastructures (« usure » des pelouses tant prisées par les jeunes, renouvellement des équipements…) ?
– Dans la pratique, quelques mises au point semblent nécessaires : exiguïté du jardin des écoles par rapport aux besoins potentiels des résidents, installation de bancs pour les mères de famille dans l’espace enfants, mise en sécurité de l’accès à l’eau pour les petits….
– L’espace « humide » donne à rêver à des cultures tropicales. Mais n’est-ce pas entretenir un « nid à moustiques » comme l’ont expérimenté quelques visiteurs de la première heure ?
– On a parlé de quartier « populaire » : cela a été vrai naguère, mais est-ce toujours le cas ? Il y a bien une volonté d’assurer la mixité sociale, avec l’installation de logements sociaux. B. Delanoë nous a dit que le 13e était prêt à accueillir des logements « très » sociaux. Est-ce le cas ici ? Le parrainage des jardins qui fait référence à l’esprit solidaire doit être relayé par des réalisations concrètes pour n’être pas seulement symbolique. Et pourquoi pas dans le jardin, un rappel des actions solidaires réalisées dans le quartier (expo photo par exemple) ?

Ce n’est pas un « jardin extraordinaire » mais c’est une belle réalisation, un lieu de vie qui ne demande qu’à devenir un maillon actif dans l’échange souhaité entre les différents quartiers et les différents types d’usagers. Il faut lui en donner les moyens.

Brigitte Einhorn

A quoi pourrait être utilisée la Halle Freyssinet ?

La SEMAPA a posé cette question à quatre personnes : François Barré (ancien président du centre Georges Pompidou, ancien directeur du patrimoine et de l’architecture), Jean Blaise (initiateur et animateur du Lieu Unique à Nantes et de la manifestation Estuaire – Nantes – Saint Nazaire), Jean-Christophe Choblet (scénographe, metteur en scène notamment de Paris-Plage), Christian Dupavillon (ancien chargé de mission au ministère de la culture et ancien directeur du patrimoine, initiateur des fêtes de la musique).

Pour alimenter leur réflexion, la SEMAPA leur a fait part des suggestions formulées par ADA 13, suite à la réunion que nous avions organisée le 31 mars 2007 avec Pierre Gangnet, et par l’atelier mis en place par les conseils de quartier concernés. Pour mémoire, l’ADA 13 avait préconisé :
– la porosité de la halle,
– des activités artistiques,
– un jardin,
– des commerces et un musée,
– une résidence universitaire
– un espace favorable à l’organisation de la vie sociale (rencontres étudiants / habitants).

Les réponses des quatre personnalités interrogées ont été présentées aux associations de la concertation Paris Rive Gauche début septembre 2008.

François Barré fait quatre propositions alternatives :
– Une cité des arts urbains dédiée à la culture hip-hop avec des espaces de présentation, de démonstration, d’expression, d’échanges ainsi qu’un lieu de conservation de la mémoire sonore des villes
– Un parc couvert pour des promenades abritées, avec des fonctions spécifiques comme un parc wifi, équipé de chaises avec tablettes de lecture et lampes pour pouvoir lire et travailler jusqu’au soir, une médiathèque, des restaurants, tables d’hôtes, buvettes, un écran géant pour projection de films, vidéos d’artistes, évènements sportifs, une patinoire
– Un jardin des arts dans le prolongement de la rue Louise Weiss, permettant d’accueillir des œuvres peu ou pas montrées du fait de leur typologie ou de leur dimension, avec des réserves des musées nationaux visitables, un centre de documentation, des galeries d’art et des commerces liés à l’art et des ateliers d’artistes
– Une « centr’halle des citoyens » regroupant des structures associatives et publiques : maison des associations, maison des métiers, maison des syndicats, maison des étudiants, antenne de la maison de l’emploi de Paris ; des activités de formation (ateliers de formation portés par les universités et l’Institut français de la mode, une université de tous les savoirs et de tous les savoir-faire, des ateliers-école de lecture, écriture, alphabétisation, des laboratoires de langues, un atelier de conseils juridiques ; des commerces, cafés-débats, forums, des jardins partagés, tables d’hôtes, restaurants, cet espace pouvant être un laboratoire de gouvernance collective autour de valeurs et d’objectifs sociaux communs

Jean Blaise propose de rassembler dans cet endroit des activités mettant en valeur la qualité de lumière et le caractère de l’espace : une grande « cantine » conviviale et soignée de 500 couverts, des boutiques (fleuristes, magasin d’épices, confiserie, commerce équitable, …), un marché aux fruits et aux légumes du monde entier, un jardin potager pédagogique, une salle privée louée aux galeries de la rue Louise Weiss

Jean-Christophe Choblet propose de faire de la halle un espace public libre et équipé capable d’accueillir des programmations évènementielles publiques ou privées de type culturel ou économique avec un hôtel atypique de standing

Christian Dupavillon propose lui aussi de consacrer cet espace à des manifestations annuelles régulières et à des manifestations occasionnelles type expositions et évènements, marché de troc, marchés, salons,

Les quatre propositions de François Barré me paraissent particulièrement intéressantes et reprendre les suggestions formulées par notre association et le groupe de travail des conseils de quartier. Les deux premières font une place aux jeunes, plutôt oubliés généralement, mais qui vont devenir très présents dans notre arrondissement universitaire. La troisième valorise le potentiel lié à la présence des galeries de la rue Louise Weiss et du 89 quai de la gare. La quatrième est la plus innovante et susceptible de créer une dynamique particulièrement intéressante dans l’ensemble de l’arrondissement.

La contribution de Jean Blaise me paraît très « mode » et peu conforme à l’histoire du quartier.

Les contributions de Jean-Christophe Choblet et de Christian Dupavillon me paraissent reproduire ce qui nous attend avec Docks en Seine.

Sans nouvelles de votre part sur le blog, ce sont les quatre propositions de François Barré qu’ADA 13 défendra lors des réunions de la concertation Paris Rive Gauche.

Françoise Samain