La renaissance de la Bièvre à Paris

Panneau d’exposition | La renaissance de la Bièvre à Paris. Évocation historique ou projet environnemental ?

Évocation historique ou projet environnemental ?

Pour certains, la renaissance de la Bièvre serait une reconquête de notre histoire, de l’arrivée des Gobelins à l’histoire ouvrière des mégissiers et des teinturiers. Pour d’autres, elle serait avant tout un apport de la nature dans la ville pour l’amélioration de la qualité de la vie, même avec des biefs artificiels, l’eau étant toujours un facteur d’agrément.

La grande concertation de 2002 : le rêve devient projet

En octobre 2002, une consultation publique rencontre un grand succès auprès des habitants des 5e et 13e arrondissements. Le projet prévoit un tracé symbolique en zone urbanisée et la résurgence de la rivière en trois points au niveau d’origine : le parc Kellermann, le square René-Le Gall et l’annexe du Muséum national d’histoire naturelle. Ailleurs, l’eau serait acheminée par des conduites intégrées aux collecteurs existants, puis rejetée dans la Seine.
Condition formelle : l’eau doit être assainie et maîtrisée dans ses flux avant d’entrer dans la capitale. C’est justement l’un des buts de l’action efficace menée en amont par les 33 associations localisées sur tout le cours de la Bièvre et fédérées à l’initiative de Marc Ambroise-Rendu au sein de l’Union renaissance de la Bièvre à laquelle Ada 13 participe.
Elle est présidée aujourd’hui par Alain Cadiou.

2003 : la réalité est moins séduisante

Dès 2003, il apparaît que les travaux menés en amont pour séparer les eaux usées des eaux de la rivière ne permettront pas, avant plusieurs années, l’arrivée d’une eau de qualité suffisante. Finalement, le coût du projet global paraît excessif, mais beaucoup pensent qu’il a été surévalué.
Seul est donc engagé en 2004 le parcours symbolique, conçu comme une première étape qui, selon le conseil de Paris du 11 juillet 2005, « ne devra pas être contradictoire avec la résurgence de la Bièvre sur plusieurs sites ».

Aujourd’hui des plaques signalétiques et les fontaines « Salamandres de la Bièvre » de Véronique Vaster composent ce parcours symbolique. Quand sera-t-il complété par quelques concrétisations de la rivière ?
Elle réapparaîtra bientôt à Gentilly, pour être dirigée ensuite au sud du 13e arrondissement mais, hélas, « cachée » dans un déversoir souterrain, avant d’être évacuée dans la Seine. Quand la Ville de Paris prendra-t-elle le relais des communes de l’amont où la Bièvre a été redécouverte en plusieurs endroits, à la satisfaction des riverains et des promeneurs ?


Le conseil de quartier Croulebarbe qui a activement participé aux débats, a aussi proposé une solution intermédiaire visant à recréer dès maintenant le bief du square René-Le Gall avec de l’eau de la ville, une reconstitution qui offrirait en même temps aux habitants l’agrément d’un plan d’eau comme il en existe dans tous les grands espaces verts. Cette proposition, dont le coût serait pourtant modéré, n’a pas été retenue par la Mairie de Paris.


Les débats du conseil de Paris traduisent un large consensus des élus, toutes tendances politiques réunies :

… pour les habitants, remettre au jour ce qui peut l’être… pour mieux vivre le présent serait un beau projet.
Conseil du 26/6/2000, Jean-Marie Le-Guen et Serge Blisko (Parti Socialiste)

… des actions réalisées dans d’autres villes de France et du monde démontrent que ce rêve peut devenir réalité… C’est un beau projet.
Conseil des 8 et 9/7/2002, Jérôme Coumet (Parti Socialiste)

… il faut se féliciter du lancement de ce projet qui présente un réel intérêt pour notre ville.
Conseil des 8 et 9/7/2002, Karen Taïeb (Mouvement des citoyens)

… ce très beau projet.
Conseil des 8 et 9/7/2002, Anne Le Srat (Les Verts)

… nous pensons que la Bièvre à un rôle à jouer aujourd’hui.
Conseil des 8 et 9/7/2002, Myriam Constantin (Parti Socialiste)

… la Bièvre c’était le passé, elle devient aujourd’hui l’avenir de Paris.
Conseil du 9/12/2002, J. Coumet

La Bièvre est plus qu’un souvenir, c’est une grande idée… cela en vaut la peine et le coût… le volontarisme est parfois nécessaire.
Conseil du 15/12/2003, J. Coumet

Nous y sommes tellement favorables, à cette renaissance de la Bièvre.
Conseil du 15/12/2003, Véronique Dubarry (Les Verts)

… le groupe UMP soutient ce projet d’émergence de la Bièvre. C’est une initiative particulièrement intéressante.
Conseil du 11/7/2005, Patrick Trémège (Union pour un Mouvement Populaire)

Les habitants qui se sont exprimés lors de la concertation sont eux aussi favorables en majorité au projet. Les réserves portent le plus souvent sur le Muséum ou sur des problèmes techniques qui peuvent être réglés.


Le panneau d’exposition La renaissance de la Bièvre à Paris. Évocation historique ou projet environnemental ? est disponible au téléchargement au format PDF.


Au sommaire de l’exposition “Une histoire parisienne de la démocratie participative…


Les informations et visuels présents dans cette page peuvent faire l’objet de restrictions de reproduction ou de diffusion en dehors du cadre strict de leur publication sur le blog d’Ada 13. Pour plus d’information, nous vous remercions de prendre contact avec le webmestre par courrier électronique.

Intrinsèque beauté des tours

Panneau d’exposition | Intrinsèque beauté des tours (texte de Jacques Goulet)


« Les Parisiens veulent tout à la fois…
Galaxie le leur offre.¹ »

Mes parents n’aimaient pas l’immeuble que j’habite maintenant ni ses trois jumeaux, en cours d’achèvement. Les regardant de loin, en 1976, ils ont déclaré que c’étaient de « véritables cages à lapins » : pas de toiture digne de ce nom, un nombre d’étages impressionnant, des alvéoles toutes identiques dans des parallélépipèdes dénués de charme ! L’idée que personne ne puisse repérer de loin la fenêtre de sa chambre les horrifiait.
Quand j’ai emménagé tour Rubis, près de la place d’Italie, au-dessus de Galaxie — on appelait ainsi le centre commercial devenu Italie 2 et l’îlot d’habitations qui le surplombe —, les réactions de ceux à qui j’annonçais que j’allais habiter un trentième étage m’ont étonné, c’était tout juste si on ne compatissait pas. Depuis la fin des années quatre-vingt, les tours n’ont pas gagné les faveurs des Parisiens, je crois qu’elles ne les ont jamais eues. Dans de récentes enquêtes d’opinion, seule une minorité se dit favorable à de nouvelles tours, même si les avantages que cet habitat présente pour la collectivité sont mieux perçus qu’à l’époque. Les jeunes sont les moins réticents, et ce sont les habitants des tours qui ont la meilleure opinion de cette architecture.
Qu’on ait osé donner des noms de pierres semi-précieuses à quatre tours de la place d’Italie (Béryl, Jade, Onyx et Rubis) et à une barre (Agate) m’a toujours amusé. J’habite depuis 1989 une tour conçue par des architectes dont j’ai peiné à trouver les noms. Lus sur un plan puis découverts dans un livre, ces noms ne disent plus rien à personne : Pierre Havard a été l’architecte de conception, et Jacques Guillet, l’architecte consultant.
Une voisine qui fut parmi les premiers occupants de Rubis m’a confié des documents de l’époque où elle acheta son trois-pièces au 31e étage. Autant les plans de chaque appartement, qui avaient une valeur contractuelle, sont précis, autant la préfiguration d’ensemble que l’on destinait aux bureaux de vente paraît trompeuse. Même les couleurs sont fausses, le macadam de l’avenue d’Italie est bleu, les proportions ne sont pas respectées. Ainsi, on voit six files de voitures dans chaque sens, alors qu’il n’y eut jamais que cinq voies en tout et que l’avenue, bien reconfigurée à la fin du siècle dernier, est à deux fois deux voies. Derrière Rubis, on perçoit l’ébauche de la tour de bureaux qui, longtemps programmée, souvent remaniée, ne fut jamais édifiée.
L’illustrateur se projetait dans un futur esquissé par les politiques : au début des années soixante-dix, on avait décidé de faire de l’avenue d’Italie une pénétrante en lui donnant, à l’égal des Champs-Élysées, une largeur de 70 mètres, au lieu de 40 mètres. On envisageait donc de détruire des immeubles en bon état, comme la poste centrale, mais on ne l’annonçait pas. Au Conseil de Paris, Claude Bourdet, élu PSU du XIIIe, attaquait cette politi­que, il redoutait le bruit et la pollution pour les riverains. Et Janine Alexandre-Debray dénonçait des projets « criminels ». En fait, les autorités de l’État s’apprêtaient à faire vivre une fraction de la population parisienne en bordure d’une autoroute, là comme le long de la « radiale Vercingétorix ».

[…]

  1. Cette phrase est illustrée par une projection de ce que serait le début de l’avenue d’Italie une fois l’opération Galaxie menée à son terme, telle qu’elle était envisagée au moment où l’on vendait les appartements en cours de construction, sur la jaquette du dossier de chaque projet de vente. Le document daterait de 1972.

L’article « Intrinsèque beauté des tours » a été publié en février 2009 dans la Revue des Deux Mondes. Il est disponible dans son intégralité sur le site web de la revue.


Le panneau d’exposition Intrinsèque beauté des tours est disponible au téléchargement au format PDF.


Photographies : Pierre et Alain Cimaz – Coll. Jacques Goulet – Fonds Ada 13


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Enrichir le débat public

Panneau d’exposition | Enrichir le débat public

L’accès généralisé et permanent à l’information est une « vertu » récente de notre société. Dans les années 60, elle est difficile d’accès, principa­le­ment diffusée par la presse écrite et la rumeur publique. Les décisions municipales restent confidentielles et les données statistiques, publiées avec retard, sont peu accessibles.
Dès sa naissance, portée par la conviction de ses fondateurs, Ada 13 comprend que pour mener un dialogue constructif avec les élus et l’administration, les habitants doivent être formés et informés.

Association loi de 1901, Ada 13 est agréée comme organisme d’éducation populaire en 1967, puis d’éducation permanente et de défense du cadre de vie, et en 1978, comme association de protection de la nature, de l’environnement et du cadre de vie.

La formation des adhérents
Se former et s’informer  Informer et débattre

Dès l’opération Italie, une session de formation est organisée avec l’Association pour la démocratie d’éducation locale et sociale (Adels). Elle porte sur la connaissance des processus complexes d’aménagement et sur le rôle des institutions.
Par la suite, des sessions de formation, des conférences, des réunions et des débats concerneront le Schéma directeur de Paris, le Plan local d’urbanisme (PLU), le statut de Paris, l’aménagement de Paris-Rive gauche, les transports et l’usage de la rue, etc.

L’information et la formation des habitants
Découvrir et comprendre  Éduquer

Ada 13 a participé avec d’autres associations locales à la création de l’université de quartier qui, de 1979 à 1991, a proposé une formation individuelle dont les programmes étaient variés : connaissance de la ville, droit et vie quotidienne, santé, droit des salariés, informatique, anglais pratique, économie et vie politique, orientation scolaire et choix professionnel, histoire du treizième, etc.
À partir des années 1970, l’association incite les habitants de l’arrondissement à recourir à la formation professionnelle qui peut faciliter l’insertion des jeunes et la reconversion nécessitée par la désindustrialisation et les mutations du marché de l’emploi.

Les débats publics en perspective
Invitation à nous rejoindre  Participer

  • Réflexion sur les outils de démocratie locale, le budget participatif.
  • Analyse de la cohérence de l’aménagement de Paris-Rive gauche.
  • Révision du Plan local d’urbanisme, aménagement de la place d’Italie, réhabilitation du secteur Paul-Bourget : un écoquartier ?
  • Prolongement de la ligne 14.
  • Paris Métropole : projets et incidences.

Découvrir des quartiers ou des secteurs du 13e arrondissement

Une manière conviviale et ludique de se former sur le terrain, en faisant connaître le 13e, son territoire, son histoire, ses habitants et en apprenant à le regarder :

  • Rallyes verts, pédestres et cyclistes.
  • Promenades d’histoire et d’architecture (BnF, tour Albert, mobilier urbain d’Hector Guimard…).
  • Visites du patrimoine (Sudac, fondations philanthropiques, passerelle Simone-de-Beauvoir…).
  • Montages audiovisuels.
  • Reportages et concours photographiques.

L’information au service de la formation

Que vous préfériez le papier imprimé ou les supports numériques, Ada 13 propose de nombreux moyens de vous tenir informé du passé, du présent et de l’avenir de l’arrondissement.

Par ses publications :

  • des brochures faisant un état des lieux de la situation et des transformations de l’arrondissement (1970, 1978, 1993) ou traitant de thématiques (architecture, urbanisme…).
  • des éditions périodiques
    . un Bulletin de 1965 à 1978,
    . une revue ABC 13 de 1978 à 2008,
    La Lettre d’Ada 13 à partir de 2008.
    Les permis de construire et de démolir sont joints à ces publications depuis 1972.
  • une plateforme Internet : un site Web, un blog, une page Facebook, un compte Twitter, des archives numérisées.

Par sa documentation : archives, publications, photothèque.


Le panneau d’exposition Enrichir le débat public est disponible au téléchargement au format PDF.


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Ada 13 et la démocratie participative

Panneau d’exposition | Ada 13 et la démocratie participative

Concertation, du latin certare : combattre.
La concertation ne recherche pas le consensus. Elle privilégie le dialogue et la controverse en amont des décisions pour mieux répondre aux attentes des usagers.

De la concertation permanente pour Paris-Rive gauche…

  • 1991 : recours contentieux intenté par l’association Tam-Tam contre le Plan d’aménagement de Paris-Rive gauche (PRG), 200 hectares le long de la Seine.
  • Automne 1996 : deuxième enquête publique sur le Plan d’aménagement de zone (PAZ) Seine-Rive gauche. Les associations attirent l’attention de la commis­sion d’enquête sur les conditions de consultation de la population.
  • Avril 1997 : mise en place de la concertation permanente de PRG avec des acteurs associatifs qui s’engagent dans la durée auprès des partenaires en charge de l’opération, avec des outils permettant un travail de qualité (voir ci-dessous).
  • Des avancées à la demande des associations : espaces partagés sur les quais de la Seine ; moins de bureaux, plus de logements, des îlots plus ouverts ; maintien et reconversion des bâtiments industriels : les Grands Moulins de Paris, la Sudac, la halle Freyssinet, les Frigos ; révision des plans de circulation…

▶ Les souhaits d’Ada 13 pour la concertation Paris-Rive gauche

  • Une meilleure articulation avec l’information et la consultation des habitants du 13e arrondissement.
  • Plus d’associations impliquées dans la concertation.

… aux conseils de quartier

  • Les conseils de quartier sont obligatoires dans toutes les communes de plus de 80 000 habitants depuis la loi du 27 février 2002.
  • Les conseils de quartier doivent être représentatifs de la diversité de la population, de ses courants de pensée, de ses préoccupations.
  • Les associations peuvent aider à l’émergence de propositions construites en concertation dans les commissions des conseils de quartier. Pour cela, elles doivent dépasser leur rôle traditionnel d’intermédiaire entre leurs adhérents et les décideurs.

▶ Les souhaits d’Ada 13 pour des conseils de quartier plus efficaces

  • Demander aux conseils de quartier leur avis sur :
    – tous les dossiers soumis au vote des conseillers d’arrondissement sur les points concernant le quartier,
    – les orientations budgétaires de l’arrondissement et de la ville.
  • Demander aux conseils de quartier des dossiers argumentés plutôt que des vœux adoptés à l’unanimité.

La concertation ZAC Paris-Rive gauche

Les acteurs

  • La maîtrise d’ouvrage : la mairie de Paris, la Semapa et la mairie d’arrondissement.
  • Les grands partenaires institutionnels : la SNCF, le Port autonome de Paris, l’APHP, la BnF et l’université Paris-7.
  • Les associations : Ada 13 et Tam-Tam (jusqu’en 2013), la Plateforme, des associations d’habitants, de défense du patrimoine, de l’environnement, de promotion des transports en commun, etc.
  • Trois conseils de quartier (CQ) : Austerlitz-Salpêtrière, Bibliothèque – Jeanne-d’Arc, Patay-Masséna.
  • Un garant qui veille à la forme et au fonctionnement de la concertation, et des personnalités qualifiées qui apportent des contributions sur le fond.

Les instances

  • Des réunions plénières.
  • Des groupes de travail géographiques ou thématiques.
  • Un bureau de la concertation qui fixe le calendrier des groupes de travail et les ordres du jour.

Les outils

  • Un local et un chargé de mission, salarié de la Semapa.
  • Participation aux jurys de concours d’architecture et de marchés d’études de définition.
  • Un budget permettant de commander des études alternatives.

Les huit conseils de quartier dans le 13e
(brochure de la mairie, 2002)

  • Le conseil de quartier est ouvert à toute personne dont la présence dans le quartier est régulière. Les jeunes et les résidents étrangers peuvent y participer.
  • Le conseil de quartier vote des vœux, prend des initiatives sur tous les aspects de la vie du quartier. Des propositions collectives y sont élaborées.
  • Le conseil de quartier émet un avis sur les dossiers, en particulier sur ceux qui sont soumis au vote du conseil d’arrondissement et qui intéressent la vie du quartier.
  • Le bureau d’animation fixe l’ordre du jour du conseil de quartier et l’anime.
  • Les habitants qui le souhaitent peuvent participer au sein d’une commission à l’élaboration des orientations budgétaires de l’arrondissement et de la ville.

Le panneau d’exposition Ada 13 et la démocratie participative est disponible au téléchargement au format PDF.


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1960-1970 :
la défense du cadre de vie

Panneau d’exposition | 1960-1970 : la défense du cadre de vie. Contre la rénovation bulldozer

Contre la rénovation bulldozer

Le travail d’analyse d’Ada 13 laissait prévoir depuis 1968 « l’échec » de l’opération Italie XIII. En 1975, l’association élabore dix propositions pour le projet de Plan d’occu­pation des sols (POS).
Ce plan retient trois des options présentées par Ada 13 : densités limitées, pas d’élargissement de voirie et limitation des hauteurs.
Il répercute aussi les préconisations portant sur la nécessité d’une mise en œuvre rapide des équipements, d’un plan de circulation et la priorité donnée à la réhabilitation sur la démolition.


Les dix principes préconisés par Ada 13

  1. Une densité plus raisonnable : un coefficient d’occupation des sols¹ (COS) de 2,7 au lieu de 3,5.
  2. Pas de démolition inutile, tous les immeubles reconnus en bon état doivent être conservés.
  3. Pas d’élargissement général de la voirie.
  4. Conserver et agrandir les espaces verts et libres : aucun espace vert actuel ne doit être détruit et il en faut plus.
  5. Définition d’une nouvelle gamme d’équipements pour tenir compte des besoins réels de la population.
  6. Un meilleur équilibre des types de logements : pas de prolifération des studios, autant de logements que de foyers à reloger.
  7. Acquisitions foncières et relogement sous contrôle public.
  8. Établissement d’un calendrier précis.
  9. Désigner un responsable de la rénovation.
  10. Associer les habitants anciens et nouveaux.
  1. Par exemple, sur un terrain de 1 000 m², avec un COS maximal de 2,7 :
    on peut construire jusqu’à 1 000 m² × 2,7 = 2 700 m² de surface de plancher.

Le panneau d’exposition 1960-1970 : la défense du cadre de vie. Contre la rénovation bulldozer est disponible au téléchargement au format PDF.


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